Nous avons quitté Barcelone hier soir pour Ibiza dans les îles Baléares. La matinée est dédiée à la navigation, où après une conférence, nous prenons notre repas de midi au grill du pont 5, excellent comme d'habitude.
Nous arrivons....
Et voici le 4° et dernier itinéraire de notre beau voyage.
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Des kilomètres de plages, des criques étincelantes, une multitude de paysages naturels et des milliers de secrets cachés. Dans les îles Baléares, on peut croiser des palais, des châteaux, des villages et des villes d’origine médiévale et être émerveillé par la culture.
Un peu d'histoire.
Les premières traces d'occupation humaine remontent à 5 000 ans av. J.-C. L' archipel des Baléares est contrôlé par les Carthaginois avant de passer sous la domination romaine. Les Frondeurs des Baléares représentaient une unité militaire durant l'Antiquité romaine. durant l'Antiquité romaine.
À la chute de l'Empire romain d'Occident, les Baléares passent sous la domination des Vandales, jusqu'à ce que l'empereur d'Orient Justinien Ier les chasse en 534. Les Baléares font dès lors partie de l'Espagne byzantine pour près de quatre siècles, jusqu'à leur conquête par les Omeyyades musulmans en 903. Entre 1126 et 1203, les îles sont gouvernées par la dynastie des Almoravides.
Au Moyen Âge, les Baléares sont rattachées à la couronne d'Aragon dans le cadre de la Reconquista entre 1229 et 1287. Il exista entre 1276 et 1344 un royaume de Majorque indépendant, aux mains d'une branche cadette des rois d'Aragon, qui fut annexé par la couronne d'Aragon.
Au 19° siècle, les recherches, publiées, de l'archiduc Louis-Salvator de Habsbourg-Toscane font beaucoup pour la connaissance de ces îles.
Depuis 1983, cet ensemble d’îles forme une communauté autonome, parmi les communautés autonomes d'Espagne.
Début d'après-midi, nous accostons sur l'île d'Ibiza.
Nous nous dirigeons vers San Antonio ou Sant Antoni de Portmany dans le nord-ouest, appelée "Portus Magnus" dans les temps romains à cause de son immense baie.
Il y a une sculpture en forme d’œuf curieuse au milieu du rond-point qui donne accès au centre urbain de cette ville. La sculpture, qui s’appelle "Découverte de l’Amérique", a été inaugurée le 12 octobre 1992, à l’occasion de la commémoration du 500e anniversaire de l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique.
Nous revenons dans la vieille ville d'Ibiza également connue sous le nom d'Eivissa.
La vieille ville d'Ibiza est d'origine phénicienne. Dès cette époque, elle a toujours été un point stratégique pour le contrôle de la Méditerranée occidentale, d'où ses importantes fortifications. Le centre historique fortifié actuel a pris forme dès l'époque médiévale.
Alors comment résumer cette île en deux mots? Histoire et festive.
Histoire, parce que son histoire remonte aux Phéniciens, aux Carthaginois, aux Romains, aux Arabes… Chaque civilisation y a laissé une empreinte, des temples antiques aux marais salants millénaires.
Festive, car depuis les années 1960, elle est devenue le sanctuaire des hippies, puis la capitale mondiale de la fête, avec ses clubs légendaires et ses couchers de soleil électrisants.
Nous partons à la découverte de ses ruelles étroites et ses maisons blanchies à la chaux. Eivissa est la gardienne d’un passé fascinant.
Au sommet de la vieille ville trône Dalt Vila, la citadelle fortifiée est un exemple magnifique de l'architecture gothique catalane et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ses remparts du 16° siècle, construits pour repousser les pirates, offrent aujourd’hui des vues imprenables sur la mer et les toits blanchis à la chaux.
Nous franchissons le Portal de ses Taules, une majestueuse porte d’entrée, on pénètre dans un dédale de ruelles pavées, de bastions et de maisons blanchies à la chaux. Chaque pierre semble porter l’écho des civilisations passées : Phéniciens, Romains, Arabes… tous ont laissé leur empreinte sur ces remparts.
Nous commençons à grimper parmi les ruelles dans la Citadelle.
Au détour des ruelles pavées, là où seuls nos pas résonnent, un portail discret garde le secret d’un monde à part : celui des Canonesas Regulares de San Agustin. Ce couvent, invisible aux regards pressés, abrite une communauté de sœurs cloîtrées vivant selon la règle de Saint Augustin. Nous y étions seuls au monde dans une île souvent associée au bruit et à la fête, juste une pause hors du temps.
Au sommet, la cathédrale Santa Maria, construite au 13° siècle, veille sur les toits et la mer. À ses côtés, le Castillo de Ibiza, ancienne résidence des gouverneurs, offre une vue imprenable sur la baie et les marais salants.
Tout doucement, nous redescendons pour rejoindre notre lieu de rendez-vous. Car oui, souvent, nous préférons visiter nous deux, nous avions téléchargé les cartes de tous les lieux à visiter.
Nous aboutissons sur la Paseo de Vara del Rey, également connue sous le nom de S’Alamera, une promenade centrale d’environ 300 m de long, entourée de beaux bâtiments coloniaux, abritant un grand nombre de magasins, bars, terrasses et restaurants. C'est l'épicentre de la ville et borde le quartier de La Marina.
Un des monuments les plus importants de la ville est dédié au général Joaquín Vara de Rey y Rubio, né à Dalt Vila en 1840 et mort héroïquement à la bataille d’El Caney, pendant la guerre de Cuba (1898).
Après les pierres sacrées de Dalt Vila et les silences du monastère, nous traversons les avenues du "quartier des nantis" avec ses villas perchées, ses yachts, ses boutiques.
C'est un un soleil couchant que nous quittons Ibiza pour Palma de Majorque.
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