En route avec Jo et Dany: janvier 2020

Après la magnifique visite de la cité archéologique de Jerash, nous poursuivons notre chemin vers Ajlun à 23 km de là.
Nous partons à la découverte de cette très belle forteresse d'architecture médiévale musulmane du 12° siècle.
Nous traversons de belles pinèdes et des oliveraies qui profitent de l'irrigation provenant du Jourdain tout proche.

On aperçoit la forteresse@enrouteavecjoetdany

Maraîcher et son étal@enrouteavecjoetdany

Le pays de l'olive@enrouteavecjoetdany

Situons-nous...@enrouteavecjoetdany

Ajlun ou Ajloun est une ville de marché millénaire, qui possède l'un des monuments emblématiques de la région, le Qala'at ar-Rabad ou forteresse d'Ajlun. C'est un magnifique exemple d'architecture militaire islamique.

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Une première vue depuis la cour du château@enrouteavecjoetdany

La forteresse a été édifiée entre 1184 et 1188 sur le Mont 'Auf à 1250 m d'altitude, sur les ruines d'un monastère byzantin, par 'Izz ad-Din Usama bin Munqidh, le neveu et général de Saladin l'Ayyoubide, si si, celui dont nous avons déjà parlé lors de la découverte de la forteresse des Croisés à Shobak.

Elle comptait alors quatre tours angulaires avec des meurtrières et des douves sèches de 15 mètres de profondeur et a été agrandie en 1214 .

Le château constituait un maillon stratégique important dans la ligne de défense contre les Croisés, et était un relais pour les feux d'alarme et les pigeons voyageurs. Des messages pouvant être ainsi transmis de Damas au Caire en une journée. Il contrôlait également les voies de commerce et le mines de fer pour les protéger.
En 1187, Usama a tenu tête aux armées croisées qui avaient déjà édifiés Shobak et Kérak. Mais finalement, la fortification a été détruite par les Mongols en 1260. Elle a été reconstruite par les Mamelouks et servira alors d'entrepôts pour les fourrages. Une garnison ottomane y résida au 17°s, puis le château est tombé dans l'oubli.

C'est le "découvreur" de Pétra, l'explorateur suisse J.L. Burckhardt qui tomba par hasard sur les lieux en 1812. Les tremblements de terre de 1837 et de 1927 ont gravement endommagé le site mais des travaux de restauration lui redonnent vie.

Nous observons les tours d'angles sur trois niveaux dont les hauteurs varient, puis nous pénétrons dans la forteresse en passant sur le pont-levis enjambant les douves.

La forteresse@enrouteavecjoetdany

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Vers la porte d'entrée@enrouteavecjoetdany

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Les douves sèches@enrouteavecjoetdany

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L'entrée, entre deux tours défensives, donne sur un couloir voûté en plein cintre.

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Nous visitons quelques salles où sont exposés quelques vestiges (poteries, vases, céramique, etc) découverts lors des différentes fouilles.

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Nous arrivons à une chapelle byzantine découverte lors des fouilles en 1999, on y a retrouvé une mosaïque.

Chapelle@enrouteavecjoetdany

Mosaïque@enrouteavecjoetdany

Le couloir savamment éclairé, débouche sur une cour à 3 niveaux entourées de pièces carrées et rectangulaires. C'est un véritable labyrinthe de couloirs, d'escaliers, de longues rampes d'accès, des immenses salles utilisées comme salles à manger, dortoirs, écuries dédiés aux soldats, mais aussi 11 citernes. Sans oublier le logis du Seigneur.
La forme générale ressemble à un rectangle irrégulier et comprend 7 tours aux murs épais. Les grandes salles et les couloirs ont des voûtes en plein cintre et des voûtes d'arêtes.

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Arrivés sur la terrasse au sommet du château, le panorama sur la région et la vallée du Jourdain est agréable.
La citadelle domine une région fertile avec le Jourdain bien sûr, mais aussi par 3 de ses affluents dans les wadis.

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Une belle forteresse qui marque la fin d'un voyage tellement riche en découvertes historiques, culturelles, religieuses, paysagères, etc, etc.

Le lendemain, nous quittons assez tôt notre hôtel pour l'aéroport.

L'aéroport d'Amman@enrouteavecjoetdany

Notre avion partira avec une heure de retard, ce qui n'est pas mal, ainsi notre temps d'escale à Berlin sera réduit...😉😄

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A Berlin, nous en profitons pour aller boire un dernier verre avec "nos" dix sympathiques namurois.
Nous arrivons à Bruxelles à 19h50 et il est temps de faire nos adieux, non, nos au-revoir à cette joyeuse troupe.

Un très beau voyage, très enrichissant. Et sans oublier de belles rigolades.
Une magnifique région à découvrir. On y serait encore bien restés quelques jours....
Y reviendrons-nous?????

Notre circuit@enrouteavecjoetdany

Nous quittons Amman pour Jerash, un des hauts-lieux de la Jordanie et un des sites gréco-romains et byzantins les mieux conservés au monde. Le site archéologique de Gérasa est considéré le plus célèbre de Jordanie après Pétra.
Et ça, mes amis, je peux vous dire que le détour en vaut vraiment la peine. Encore un énorme coup de coeur.

Cardo Maximus@enrouteavecjoetdany

La place Ovale@enrouteavecjoetdany

Nous prenons la direction du nord et le paysage change.

Nous apercevons les premiers étals de grenades et d'olives, car ce sont les principales cultures de cette région qui est très vallonnée et verdoyante. Ce secteur riche en vergers d'oliviers et de figuiers est irrigué par le Jourdain et deux de ses affluents, c'est donc un territoire très fertile. Ce qui en fait aussi un lieu très peuplé. Nous sommes à environ 20 minutes de la frontière syrienne.

Grenades@enrouteavecjoetdany

Clémentines vertes@enrouteavecjoetdany

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Gérasa était le fleuron de la Décapole, c'est-à-dire un réseau de villes constituées au Proche-Orient pendant la période gréco-romaine, mais qui conservaient leur indépendance, disposaient de leur propre administration et battaient leur propre monnaie.
Appelée Gérasa par les Romains, la ville est devenue en arabe Jerash ou Jarash signifiant "la rivière dorée".

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Au faîte de sa gloire, la ville comptait environ 25 000 habitants et tirait sa richesse des terres agricoles fertiles ainsi que du commerce avec les Nabatéens. C'était une ville cosmopolite remplie de culture et d'arts romains.
D'après une pièce de monnaie retrouvée lors de fouilles, il apparaîtrait qu'Alexandre le Grand aurait fondé cette ville en 334 av JC sur un emplacement datant du néolithique. Mais ce sont surtout les conquérants romains qui ont développé la ville.
L'ancienne cité ceinte de remparts réunissait les centres administratif, commercial et religieux. Nous allons admirer des arcs de triomphe, des temples, des églises, des rues à colonnades, des amphithéâtre, des thermes, un hippodrome.
Gérasa a connu son âge d'or au début du 3° s, mais son déclin a commencé avec la disparition des caravanes au profit du commerce maritime. A partir du 5°s, le christianisme devenu religion dominante de l'Empire, les édiles ont fait érigé de nombreuses églises et souvent sur d'anciens temples et sanctuaires païens. Puis diverses invasions et le fameux tremblement de terre de 747 ont mis fin à la période glorieuse de Jérash.

Nous sommes à l'extrême gauche près de l'arc d'Hadrien@enrouteavecjoetdany

La visite débute par l'Arc d'Hadrien au sud de la ville, érigé en hommage à l'empereur Hadrien, et à l'occasion de sa visite en 129 ap JC. Cet arc constitue, avec l'hippodrome, le plus grand complexe monumental à l'extérieur des murs de Gérasa.
La structure rectangulaire mesure 37,5 m de long sur 9,3 m de large. Les arcs de triomphe romains célébraient une victoire militaire ou l'avènement d'un nouvel empereur. De l'arche centrale originelle, il ne reste que les cadres de pierre.

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Arc d'Hadrien@enrouteavecjoetdany

Sur le fronton, une couronne de lauriers constituait la seule décoration.

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Les bases des colonnes sont décorées de feuilles d'acanthes.

Feuilles d'acanthe@enrouteavecjoetdany

Dans les niches se trouvaient des statues de l'empereur.

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Le haut d'une colonne@enrouteavecjoetdany

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Avant de nous diriger vers l'Hippodrome, nous allons voir l'église de Marianos, du nom d'un évêque (570-749 ap JC) et sa belle mosaïque à décor géométrique, qui est un bel exemple du décor intérieur des églises d'époque byzantine.

Le plan@enrouteavecjoetdany

La belle mosaïque@enrouteavecjoetdany

Nous rejoignons ensuite l'Hippodrome ( 220-749 ap JC) construit à 260 mètres de l'arc. C'était le plus petit mais le mieux conservé des cirques antiques connus. Cet ancien terrain de sport en forme de U mesurait 265 m sur 50 m et était entouré de gradins pouvant accueillir jusqu'à 15 000 spectateurs. A l'une des extrémités de l'hippodrome se trouvaient les stalles d'où s'élançaient les quadriges (char antique attelé de quatre chevaux de front). Un mur décoré de statues et d'autels divisait le stade en deux sur toute la longueur.
C'était un lieu de distraction avec des jeux de cirque, des courses de chars et plus typique : des courses de chameaux.

Le mur extérieur de l'hippodrome@enrouteavecjoetdany

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C'est des stalles que s'élançaient les chars@enrouteavecjoetdany

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Nous approchons de la Porte Sud, construite vers 130 ap JC et ses remparts. C'était l'une des quatre entrées situées dans le mur d'enceinte.
Cette porte sud est décorée de motifs de feuille d'acanthe et a servi de modèle pour l'arc d'Hadrien.

Porte sud@enrouteavecjoetdany

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D'ici nous avons déjà une belle vue sur le temple de Zeus. Nous marchons sur la route sud près des souks Est et des casernements militaires qui contrôlaient l'accès aux fortifications

Temple de Zeus@enrouteavecjoetdany

Souks Est@enrouteavecjoetdany

Nous allons passer par la petite porte et ce sera wouawww@enrouteavecjoetdany

Puis c'est l'émerveillement avec la superbe place Ovale. Cette place ou forum est considérée comme l'un des monuments emblématiques de Jérash. Elle présente une forme ovale inhabituelle et ses dimensions sont gigantesques avec 90 mètres de long pour 80 mètres dans sa partie la plus large. Elle est située entre la colline sacrée et le "Cardo maximus" ou voie principale à portiques et axe nord-sud de la ville. La place Ovale constituait le coeur de la vie citoyenne.
Ce forum est entouré de 56 majestueuses colonnes ioniques du 2° s et le pavement du 4°s est composé de rangées de pierres calcaire suivant un dessin concentrique. Au centre, se dresse un podium qui possédait une statue qui aurait pu être l'empereur....Hadrien.
C'est juste wouawww, wouawwww...

Place Ovale@enrouteavecjoetdany

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Nos yeux se portent sur la colline sacrée où le temple de Zeus était implanté sur un monticule qui s'élevait à 12 m au-dessus de la place Ovale. Ce temple, érigé en 162 sur les ruines d'un ancien temple romain, comportait un escalier monumental qui menait aux différentes terrasses. Le temple est installé sur un plateau à colonnes de 40 m sur 30 m, il est visible de partout. Mais, lors de notre visite, il n'était pas accessible au public.

Le temple de Zeus@enrouteavecjoetdany

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Nous grimpons jusqu'au théâtre sud adjacent au temple de Zeus et qui faisait partie des éléments de l'enceinte sacrée. Ce théâtre construit entre 80 et 96 de notre ère, est orienté vers l'ouest, sa taille et sa décoration étaient parfaits pour des représentations musicales et théâtrales. D'ailleurs, nous assistons à un concert de biniou et de tambour. Surprenant. Le théâtre sud avait une capacité de 5 000 spectateurs, et du haut des gradins, nous avons une belle vue sur les ruines et la ville moderne.
Ce théâtre, celui du nord et l'hippodrome permettaient de divertir les habitants de Gérasa.

Théâtre Sud@enrouteavecjoetdany

La belle scène@enrouteavecjoetdany

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L'acoustique y est exceptionnelle.

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Pour une bonne résonance@enrouteavecjoetdany

Vue de la place Ovale depuis le théâtre@enrouteavecjoetdany

Nous quittons le théâtre et grimpons jusqu'aux trois églises. Sur le site complet, une quinzaine d'églises ont déjà été découvertes.

Sur ce chemin parallèle au Cardo Maximus, nous avons de superbes vues sur cette magnifique cité.

Place Ovale@enrouteavecjoetdany

Temple de Zeus et Théâtre@enrouteavecjoetdany

Contraste ente la cité ancienne et la ville moderne@enrouteavecjoetdany

Allée transversale@enrouteavecjoetdany

Saint Pierre-et-Paul@enrouteavecjoetdany

Nous arrivons près des églises Saint-George, Saint Jean-Baptiste et Saint-Côme et Saint-Damien qui sont regroupées sur le même atrium ou cour à portiques. L'ensemble date de 529 à 533 ap JC.

Saint-George@enrouteavecjoetdany

Saints-Côme-et-Damien présentent les plus belles mosaïques de Gérasa, avec des motifs géométriques, animaliers et humains.

Saint-Côme et Saint-Damien@enrouteavecjoetdany

Belle mosaïque@enrouteavecjoetdany

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L'église saint Théodore (494-496) a été conçue par les Byzantins en 496 pendant la christianisation de l'Empire romain. C'était une basilique à trois nefs édifiée avec des pierre prises sur des monuments de l'époque romaine. Elle partageait les rites chrétiens avec la cathédrale située un peu plus bas et qui a été construite sur l'ancien temple de Dyonisos. Saint-Théodore possède un atrium entouré d'un portique et d'un baptistère. Il y avait également des thermes et on peut voir les restes du système de chauffage par le sol.

Système de chauffage@enrouteavecjoetdany

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Saint-Théodore@enrouteavecjoetdany

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Nous nous dirigeons vers le Temple d'Artémis qui était la déesse de la Chasse et de la Fertilité ainsi que la protectrice de la ville. Le temple, situé au sommet d'un tertre, a été construit entre 150 et 170, et était encadré de 12 colonnes corinthiennes finement sculptées, il n'en reste que 11. Le temple dominait physiquement et symboliquement toute la ville et était en harmonie avec le Temple de Zeus. C'était le plus grand espace sacré de la ville et le projet architectural le plus ambitieux de la cité.

Nous approchons du temple d'Artémis@enrouteavecjoetdany

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C'est un temple à la romaine, entouré de colonnes dont six en façade et sur un podium de 4,5 m de haut sur 40 mètres de large et 22,5 m de large.

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Second Autel dans le Téménos@enrouteavecjoetdany

Un beau chapiteau corinthien@enrouteavecjoetdany

Le premier Autel@enrouteavecjoetdany

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Nous sommes à présent près du Théâtre nord construit vers 165 sous l'empereur Marc-Aurèle et sa magnifique mosaïque. Ce théâtre est plus petit que le Théâtre Sud et devait être destiné aux réunions gouvernementales, d'ailleurs les noms des tribus représentées au Conseil sont inscrits en grec sur certains sièges. Il y avait également des récitals de musique.
Il comptait 14 rangées de sièges, de deux passages voûtés menant à l'avant du théâtre et 5 couloirs internes. Il a été très bien restauré.

De l'extérieur, cela ne donne rien....@enrouteavecjoetdany

On entre et c'est la surprise@enrouteavecjoetdany

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Plan du théâtre@enrouteavecjoetdany

Un des nombreux couloirs@enrouteavecjoetdany

Et j'arrive près de la scène@enrouteavecjoetdany

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Au-delà du théâtre, nous voilà près de la Porte Nord bâtie en 115.

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Du théâtre, j'ai vue sur l'Agora et la basilique civile.

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J'arrive au Tétrapyle nord (portique à colonnes qui formait l'entrée de la citadelle) qui se trouve au nord sur le Cardo Maximus. Construite au 3°s, cette porte était dédiée à l'épouse syrienne de l'empereur Septimus Severus. Le Tétrapyle nord était de base carrée avec un grand espace circulaire en forme de coupole au centre et possédait 4 grands arcs ouverts. Les côtés étaient décorés de colonnes et de pilastres, dans les niches se trouvaient des statues de notables.

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C'est également ici que se trouvaient les Thermes ouest datant du 2°s.

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Et c'est ici que commence la belle promenade sur la rue à colonnes ou Cardo Maximus qui est l'artère principale longue de 800 mètres et l'un des grands attraits de la cité. Elle a été édifiée à l'origine au I° s, puis reconstruite plusieurs fois par la suite. Le Cardo est encore pavé avec ses dalles d'origine et on peut y voir les ornières creusées par les roues des chars. Les 500 colonnes qui bordaient la voie étaient de tailles différentes, elles suivaient l'alignement des façades des monuments qui se dressaient à l'arrière-plan.
La conception romaine de la ville se fondait sur les camps militaires romains et la forme carrée de la ville était traversée par deux avenues principales : le Cardo Maximus (Nord-Sud) et le Decumanus Maximus (Est-Ouest).
Les commerces, le marché, les temples se concentraient sur cette voie importante.

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Un escalier monumental, entrecoupé de terrasses, mène au temple d'Artémis. Il s'agit du Propylée (vestibule conduisant à un sanctuaire) construit au 2° s qui était délimité par une immense colonnade de piliers corinthiens.

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Vers la Via sacra@enrouteavecjoetdany

L'élégant Nymphée est la principale fontaine publique construite en 191. Elle faisait partie du sanctuaire d'Artémis. Ce monument de deux étages, qui mesurait 22 mètres de large était très ornementé et recouvert de marbre au niveau inférieur et de stuc au niveau supérieur et coiffé d'un demi-dôme. L'eau coulait en cascade dans une grande vasque le long de sa façade, puis s'écoulait vers le système de drainage du Cardo. Plusieurs colonnes corinthiennes finement sculptées encadrent encore la fontaine qui domine un bassin de granit rose. Les niches abritaient des statues de nymphes.

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Le Nymphée@enrouteavecjoetdany

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Les escaliers mènent à la Cathédrale

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Je poursuis ma promenade sur le Cardo.

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J'arrive sur la place circulaire.

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J'arrive à la Mosquée des Omeyyades du 7° s et son quartier, qui témoigne de la vie musulmane de Gérasa.

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C'est ici la place circulaire où le Decumanus coupe le Cardo. Sur ce carrefour se dressait une structure appelée Tetrakionia composée de 4 monuments séparés, chacun formé de quatre grandes colonnes corinthiennes s'élevant sur un podium carré.

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Pour mieux se rendre compte...@enrouteavecjoetdany

Tétrakionia@enrouteavecjoetdany

Ici, se trouvaient les boutiques.

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Je termine mon extraordinaire périple parmi ces merveilles. Je suis de retour sur la place ovale où je retrouve Dany. Eh oui, j'ai pris plaisir à traîner.

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J'arriiivveeee....@enrouteavecjoetdany

Magnifique, remarquable, splendide, éblouissant...
Quel superbe site, merveilleux, époustouflant. Bref, nous avons adoré.🤣😍😍
Une sublime balade parmi ces vestiges anciens.