En route avec Jo et Dany: Ouzbékistan - 11 - Boukhara

Ce matin, nous partons à la découverte du joyau de Boukhara, j'ai nommé le Mausolée Ismaïl Samani fondateur de la dynastie samanide, une des plus puissantes d'Asie Centrale (875-999).

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Cette perle de l'architecture mondiale est inscrite par l'Unesco sur la liste des monuments les plus extraordinaires de l'humanité.

Cette impressionnante tombe est l'édifice le plus ancien de Boukhara conservé dans son état d'origine. Le monument qui a reçu le nom du fondateur Ismaïl Samani, a également accueilli les dépouilles de son père ainsi que de plusieurs descendants.

C'est un cube de briques presque parfait édifié au début du 10°siècle. C'est donc un cube de 10,8 mètres de côté, aux quatre façades identiques légèrement inclinées vers l'intérieur. Il est surmonté d'un dôme semi-sphérique lui-même flanqué de quatre petites tourelles et quatre arcades d'angle reposant sur des piliers. On peut également observer une galerie de dix fenêtres éclairant et ventilant l'intérieur du monument. Le caveau est assez symbolique : le cube rappelle la "kaaba", la pierre sacrée de La Mecque et représente la terre, tandis que la coupole est l'image du ciel, donc l'ensemble fait référence à l'univers. Les symboles au-dessus de l'entrée (des cercles dans des carrés) représentent l'éternité.

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La richesse des motifs des briques apporte une certaine majesté et en fonction de l'ensoleillement, les jeux de briques confèrent au monument un aspect et un éclairage différent.

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Ce mausolée est sacré, à l'origine il comportait deux orifices, les pèlerins déposaient leurs offrandes et leurs questions dans le premier, quand au second, un mollah dissimulé, y délivrait ses réponses. Mais c'est également un des cimetières les plus saints de Boukhara où des émirs sont inhumés. Puis la sépulture tomba peu à peu dans l'oubli. En 1934, un archéologue russe découvre le mausolée enfoui sous plusieurs mètres de terre et de sable, des tombes sont déplacées et le site devient alors le parc Samani. Mais l'enfouissement a permis de préserver le bâtiment de la destruction lors de l'invasion mongole.

A l'intérieur, il y a une tombe symbolique.

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J'admire la richesse du travail dans la pose des briques formant de superbes dessins et décors.

Nous nous baladons ensuite dans le parc des Samanides, où des artisans exposent leur travail.

Des boules de Noël @enrouteavecjoetdany

Un dinandier @enrouteavecjoetdany

Berceau traditionnel @enrouteavecjoetdany

Parc d'attractions @enrouteavecjoetdany

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Nous partons ensuite vers le mausolée Tchachma Yaoub.

Bien avant que Boukhara n'existe, peut-être un millénaire avant la venue du prophète Mohamed, le prophète Job se trouvait au Zeravchan (rivière , affluent de l'Amou Darya et sa vallée) et fut témoin d'une sècheresse terrible. Ne pouvant laisser le peuple mourir de soif, Job frappa la terre sèche et poussiéreuse avec son bâton quand une source d'eau fraîche et claire jaillit du sol. A ce jour, la source ne s'est jamais tarie. Le mausolée commémore cet événement.

Le bâtiment, construit directement sur la source au 12° siècle est assez austère (par rapport à tout ce que l'on a déjà vu).

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Il héberge de nos jours un Musée de l'eau. L'exposition nous informe sur l'histoire d'alimentation en eau de la région au cours des siècles. Depuis les porteurs d' outres remplies du précieux liquide jusqu'au canal de l'Amou Darya. Il y a également une expo sur la Mer d'Aral et son assèchement.

Les porteurs d'eau au bassin @enrouteavecjoetdany

Porteur d'outre près d'un réservoir @enrouteavecjoetdany

Dessin et coupe d'un réservoir @enrouteavecjoetdany

No comment @enrouteavecjoetdany

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Mais surtout, c'est un lieu de pèlerinage à la source d'eau fraîche de Job. On peut voir le réservoir d'eau et devant, un petit meuble où l'on peut se servir et boire l'eau. Nous, on ne la boira pas bien sûr, mais nous nous laverons les mains avec l'eau sacrée.