Nous accostons à Palamos, la station balnéaire se trouve au cœur de la Costa Brava sur le littoral de la province de Gérone. Son relief côtier accidenté offre de vastes plages, mais aussi des calanques aux eaux cristallines nichées au creux de rochers. Je suis venue plusieurs fois en vacances dans la région il y a un paquet d'années.
Nous prenons la route de Figueras pour aller visiter le Musée Dali. Mais sur la route, nous faisons un petit arrêt à l'Escala, une charmante ville maritime qui a su préserver son essence catalane. Elle était connue sous le nom de "Empúries", l’Escala était l'une des principales portes d'entrée des Grecs en Espagne.
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Nous arrivons à Figueras où nous rejoignons le Théâtre-Musée de Salvador Dali, un bijou du surréalisme.
Salvador Dalí (1904 – 1989) était un artiste peintre espagnol, et qui, de nos jours, fait partie des artistes surréaliste les plus importants au monde. En 1934, Dalí se maria avec Gala, celle qui était sa muse et à qui il a voué la majorité de son travail.
Inauguré en 1974, le Théâtre-Musée Dalí abrite la plus vaste collection d’œuvres de l’artiste, dans le monde. C’est le cadre idéal pour découvrir sa carrière, depuis ses premières expériences créatives, ses créations surréalistes emblématiques, jusqu’aux œuvres des dernières années de sa vie.
En 1960-61, à l’initiative du maire de Figueres, on entreprend de créer une salle dédiée à Salvador Dalí au musée de l’Empordà. Dalí propose de créer tout un musée consacré à son œuvre.
Salvador Dalí décide que son musée sera construit dans les ruines de l’ancien théâtre de la ville, détruit par un incendie pendant la guerre civile espagnole. Durant cette période, il supervise ce qui deviendra sa dernière grande œuvre et incarnera à ses yeux le centre spirituel du surréalisme.
D'abord, nous sommes impressionnés par la façade rouge brique avec ses pains typiquement catalans accrochés en façade (à son arrivée à New-York, Dali avait mis un pain catalan sur la tête pour se montrer original). Le tout surmonté d'œufs géants perchés sur les toits (motif cher à l’artiste, symbole de renaissance en souvenir de son frère décédé qui s'appelait également Salvador Dali).
Le Théâtre-Musée a été taillé à sa (dé)mesure.
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Nous pénétrons par la porte de l'ancien théâtre et nous nous retrouvons devant la façade plus sobre, quoique, de l’entrée principale. Dali a choisi une couleur grise et a agrémenté cette façade classique de scaphandriers et de baguettes de pains, avec des personnage aux bras levés qui ont l'air de nous accueillir.
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Nous arrivons dans la cour après l’entrée du musée, cet endroit est absolument magique, avec des sculptures gigantesques, le bateau jaune aux gouttes bleues qui flotte dans le ciel de l’Emporda, sous le regard de dizaine de petites sculptures dorées enchâssées dans les murs.
On ne peut manquer la Cadillac pluvieuse et noire garée dans le patio ainsi que des installations insolites comme les lavabos fluorescents. Dali et Gala nous saluent depuis l'intérieur de la Cadillac....
La scène de l’ancien théâtre accueille deux œuvres immenses : la toile « Gala nue regardant la mer » qui, à 18 mètres laisse apparaître le Président Lincoln avec ses effets de pixellisation qui permet d’avoir deux images que l'on soit près ou loin de la toile. Surprenant....
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L’atmosphère de ses salles est soigneusement travaillée. Nous nous promenons de salle en salle.
Outre des tableaux traversant tout les styles, du pointillisme au cubisme, on peut observer une accumulation d’œuvres très surprenantes : période Dada, pop art, de l’hyperréalisme et même des hologrammes. C’est complètement dingue...
Portrait de Pablo Picasso.
J'ai adoré la salle entièrement habitée par le visage de Mae West avec sa bouche pulpeuse que Dalí a transformée en sofa rouge.
La salle du palais du vent où l'artiste sublime les plafonds "daliniens", sculptures et toiles du maître, avec en particulier le portrait "mystico-nucléaire" de Gala.
Maître de l’illusion et des faux semblants, on ressent l'âme du maître catalan dans chaque salles. La Torre Galatea, contiguë au musée, sera d’ailleurs sa dernière résidence après la mort de Gala, son grand amour et sa muse.
Nous terminons avec la collection de bijoux imaginée par l’artiste. Ils sont tous plus fous les uns que les autres. L’âme de Dalí n’a jamais été aussi vivante.
Nous sommes vraiment sous le charme de toutes ses folies..... Dany a eu un coup de cœur pour cet artiste.
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