vendredi 11 juillet 2025

De Tenerife à Nice - 19 - Ronda

Hier, nous visitions Gibraltar, et ce jour nous partons visiter Ronda. Les autres et nouveaux voyageurs partent à Grenade.


Après le petit-déjeuner, nous nous rendons au point de rendez-vous pour notre excursion à Ronda avec Aloratur.

Il fait encore nuit quand nous partons.






Nous quittons Malaga par une belle région montagneuse. Erigée sur un plateau rocheux, la ville domine la gorge vertigineuse du Tajo. Celtes, Phéniciens, Romains et Arabes peuplèrent ces terres avant leur Reconquête par les Rois Catholiques.

D'un côté, la vieille ville et son tracé médiéval, de l'autre la ville moderne. Différents ponts relient ces deux moitiés de l'une des villes les plus intéressantes de la Route des villages blancs.

Elle se présente comme une tour de guet naturelle défendue, dans sa partie la plus accessible, par une citadelle. Ses murs et les portes les plus importantes qui donnaient accès à la ville sont encore conservés. La porte d'Almocábar (13°s) permettait d'accéder au centre-ville par son extrémité sud, celle de Charles Ier remonte au 16° siècle, tandis que la porte Exijara conduisait au quartier juif.

La ville est construite sur deux plateaux au bord d'un plateau rocheux.

Nous avons réservé une visite guidée, notre guide nous raconte sa ville, sa très belle ville, nous sommes sous le charme.

Nous débutons notre visite près de l'église-couvent de la Merced. C'est un ensemble architectural religieux remarquable, datant de la fin du 16°siècle de style maniériste mudéjar.



Nous nous dirigeons vers le joli parc Alameda del Tajo d'où nous avons une  superbe vue sur les environs. C'est un parc populaire du 19° siècle avec promenades bordées d'arbres et balcons panoramiques suspendus au-dessus d'une falaise.




Pedro Romero Martínez (1754 -1839) était un matador espagnol né à Ronda. Il symbolise l'histoire de la tauromachie.
Pedro Romero





Nous passons devant les arènes et nous nous dirigeons vers le Paseo de Blas Infante, où nous y admirons quelques célébrités.





Le Paseo de Blas Infante et le Mirador de los Reyes Católicos, à proximité des arènes,  sont de bons endroits pour admirer le paysage que nous offre le fleuve Guadalevín. 




Nous passons devant le restaurant Jerez et empruntons la rue nous menant au Rondacentro.



De là, nous arrivons au Puente Nuevo ou Pont Neuf et là, la claque, c'est impressionnant de beauté depuis le mirador del Aldehuela.

Trois ponts franchissent un ravin de plus de 100 mètres de profondeur et mènent à l'autre bout de la ville. Le pont arabe fut construit au 16° siècle et c'est par ici que l'on entrait dans l'Arrabal Viejo. Le Pont Vieux (Puente Viejo) se compose d'une seule arche d'environ 10 mètres de diamètre. Mais le plus représentatif de tous est le Puente Nuevo, le Pont Neuf, un ouvrage de génie civil colossal qui relie les quartiers du Mercadillo et la ville. Il remonte au 18° siècle et ses fondations se trouvent au pied du ravin, atteignant par endroits 98 mètres de haut et 70 mètres de long.

Le Pont Neuf au bord de la falaise






Le Vieux Pont.

                                         




En nous promenant dans es rues pavées de galets, nous découvrons le centre historique qui a été déclaré bien d'intérêt culturel. Le patrimoine architectural est d'une grande richesse où se mélangent constructions musulmanes, églises, palais, des ruelles historiques entourées d'un paysage naturel impressionnant qui s'étend sur des kilomètres.







Le palais de Mondragón, est un bâtiment mudéjar-renaissance et résidence des rois musulmans et chrétiens pendant des siècles, il abrite aujourd'hui le Musée archéologique de la ville.



Nous aboutissons sur une petite place où se trouve l'église de  Santa Maria la Mayor et sa tour.

C'est une autre œuvre religieuse importante où se réunissent des éléments arabes et chrétiens. Au 13° siècle, les Arabes ont construit la mosquée principale de Ronda sur un ancien temple romain. De cette époque subsistent l'arc du mihrab, décoré de stucs, et le minaret, transformé en clocher. Au cours des siècles suivants, son intérieur s'enrichit de décorations Renaissance et baroques, comme on peut l'admirer dans sa chapelle principale, son chœur et ses autels.




Nous la contournons et arrivons place Duquesa avec la façade avant de l'église.





Datant de 1734, ce bâtiment est actuellement le siège de la Mairie de la ville. Il a été construit sur d'anciens magasins avec des arcades de la grande place (plaza mayor), ainsi que l'ancienne halle au blé et le grenier communal.


Plus loin, le minaret de San Sebastian de style mudéjar, avec ses stucs et ses arcs en forme de fer à cheval a été utilisé plus tard pour le culte chrétien.


Nous descendons vers le Palais du Marquis de Salvatierra.



L'architecture civile de Ronda apparaît sur les demeures seigneuriales et les petits palais aristocratiques.  L'ancienne demeure du marquis de Salvatierra se distingue  avec un balcon en fer forgé dans le plus pur style de Ronda. 



Nous descendons vers le Puente Viejo.





Les bains arabes, au bord de la rivière, sont un autre héritage musulman. Ils datent du 13°siècle et sont très bien conservés.



Nous grimpons par les Jardins de Cuenca. Ces jardins offrent une oasis de tranquillité au milieu des rues animées et constituent véritablement l’un des joyaux cachés de Ronda. Ils offrent une vue imprenable sur les gorges d’El Tajo, mais aussi sur la Maison du roi maure qui présente une décoration gothique-mudéjare et des jardins suspendus, classés Jardin artistique.







Depuis une terrasse, nous avons une superbe vue panoramique sur les gorges, le Puente Nuevo.




Tout doucement, nous remontons vers le centre. Après une visite à pied très complète autour des principaux sites de Ronda, nous disposons de temps libre. La visite était en anglais, donc, il y a certains détails que nous avons loupé.😏😉😐

Nous en profitons pour nous restaurer sur une belle place à l'ombre de l'église de Socorro sur la Plaza del Socorro.






Nous décidons d'aller visiter les arènes, non loin de là. Les arènes de Ronda sont parmi les plus anciennes arènes  pour corrida en activité d'Espagne et une des plus belles d'après notre ami Tony .

Nous débutons la visite par le manège à chevaux.






Dans les chiqueros


Les arènes sont de style néoclassique et possèdent un  intéressant porche en pierre de taille. Les gradins sont répartis en deux niveaux superposés et possèdent 136 colonnes en pierre lisse avec 68 arcs. Le toit, à deux versants, est recouvert de tuiles arabes. Leur capacité est de 6 000 spectateurs. Elles ont été construites en 1785. La piste a un diamètre de 66 m et est entourée d'un passage formé de deux anneaux de pierre. 





Le musée Taurin de Ronda ouvert au public en 1984 se trouve sous les gradins. Il présente plusieurs sujets, en particulier ceux consacrés aux grandes dynasties de toréros de Ronda : les Romero et les Ordóñez. Mais aussi une collection d'affiches, des costumes de toreros, des harnachements pour les chevaux, les tauromachies populaire, chevaleresque, moderne....









Une réplique du bas-relief grec datant de 200 à 150 av JC représentant le Héros Hippalkamos.






Sur la place, une petite fanfare joue et cela clôture cette magnifique journée de découvertes.



Nous avons adoré les belles maisons, les églises, les palais, les beaux ponts anciens, les rues pavées de galets, le patrimoine architectural ...

Bref, on a aimé, Ronda est un coup de cœur...

Nous retournons à notre lieu de rendez-vous et nous partons en direction de Setenil de las Bodegas.





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