13 - Shirakawago, Maison Wada.
Blottie au cœur des montagnes des Alpes japonaises, Shirakawa-go est un ensemble de villages historiques nichés au milieu des forêts et des rizières bordant la rivière Sho. Durant des siècles, ces vallées perdues sont restées coupées du monde par la neige durant l’hiver. En raison de leur isolement, elles ont développé un mode de vie singulier, fondé sur un système de coopération mutuelle entre familles voisines et la cohabitation des générations.
Shirakawa-go a été classé en 1995 au Patrimoine mondial de l’Unesco grâce à leurs maisons de style gassho-zukuri, chaumières traditionnelles à deux ou trois étages. Shirakawa-go en compte 114.
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Le trait caractéristique de ces maisons en bois est leur toit de chaume en forme de triangle très pentu, telles des mains en prière (gassho = geste mains jointes) afin de supporter le poids de la neige en hiver. Ces fermes pouvaient abriter jusqu’à 30 personnes de plusieurs générations ou de plusieurs branches d’une même famille. La plupart sont encore habitées.
Nous arrivons à l'entrée du village d'Ogimachi et débutons notre découverte.
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Sanctuaire shinto Akiba |
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L'entrée du village |
Souvent, lors de nos voyages, Dany trouve un balai et ne peut s'empêcher de l'employer. 😂😂😂
Au Japon, il est interdit de fumer dans les restaurants, les magasins, les établissements d'hébergement et en rue. Toutefois, le tabagisme et l'utilisation de produits à base de tabac restent autorisés dans les zones fumeurs désignées, comme ci-dessous.
Bien sûr, il y a quelques boutiques.
Au cours de notre balade dans le village, nous visitons la Maison Wada.
Construite vers 1800, il s’agit de la plus grande maison de style Gassho de Shirakawa-go. Elle est connue pour ses jardins, ses haies, ses champs et ses cours d’eau environnants conservés dans leurs états traditionnels. La maison principale, ainsi que l’entrepôt et la dépendance (les toilettes extérieures), ont été désignés comme biens culturels importants.
La famille Wada appartenait à la classe des plus aisés, grâce à sa fortune initiale amassée dans la fabrication et la production de salpêtre (nitrate de potassium) nécessaire à l'élaboration de la poudre à canon. Plus tard, elle occupa la fonction de point de contrôle gouvernemental afin de réguler les entrées et les sorties des personnes et marchandises du village.
Au rez-de-chaussée, la découverte de cette bâtisse nous plonge dans le passé à l'époque Edo (1603 - 1868).
A l'étage, il y a une petite expo sur la sériciculture ou élevage du ver à soie. Une mise en scène didactique présente le processus, de la culture du mûrier à la filature de la soie sur un métier à tisser comme produit fini. En effet, les villageois vivaient du commerce de leurs terres, mais aussi de cette culture du ver à soie.
Il y a différents objets et ustensiles d'époque exposés qui retracent la vie quotidienne des habitants.
Mais surtout, j'admire les systèmes de construction de près, les enchevêtrements des poutres. Cette maison a été construite sans un clou, tout est en bois, cordes et paille.
Et puis, je ne peux pas manquer la vue panoramique sur le village. La maison est bien orientée pour offrir un joli point de vue dégagé sur les autres maisons traditionnelles entourées par les champs, les rizières et les montagnes.
Tout doucement, nous prenons le chemin du retour.
La paille couvrante doit être changée environ tous les vingt ans, d'ailleurs, on peut voir des artisans en pleine rénovation sur les toits pentus.
Nous traversons cette impressionnante passerelle surplombant la rivière afin de rejoindre le parking.
Nous sommes tombés sous le charme de ce village si particulier.
Nous continuons notre périple vers Kanazawa.
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