En route avec Jo et Dany: France - Normandie et Bretagne - 12

Nous sommes arrivés, hier soir, chez nos amis Nathalie et Yves qui habitent près de Caen.

Nous quittons leur charmante demeure et débutons notre visite à Caen, la Cité de Guillaume le Conquérant.

Elle est la préfecture du département du Calvados et son grand nombre d'édifices religieux lui vaut le surnom de « Ville aux Cent Clochers ». Cité de Guillaume le Conquérant et capitale du duché de Normandie avec Rouen, la ville a hérité d'un très riche patrimoine architectural en partie détruit lors de la bataille de Caen. La ville a gardé la mémoire de ce moment clé de la Seconde Guerre mondiale en édifiant notamment un Mémorial pour la Paix, célèbre dans le monde pour les cérémonies de commémorations qui y ont lieu.

Nous débutons notre circuit avec le château qui est un ensemble fortifié du centre-ville ancien de Caen, se dressant sur un éperon rocheux.

Nous passons devant la maison des Quatrans, une maison traditionnelle du 15° siècle.

Nous longeons le château.

Porte Saint-Pierre

Depuis la première esplanade, nous avons une belle vue sur l'église Saint-Pierre.

Construit vers 1060 par Guillaume le Conquérant, le château ducal est devenu une résidence favorite des ducs de Normandie, rois d'Angleterre (1066-1204) qui lui ont donné l'ampleur d'une des plus vastes enceintes fortifiées d'Europe. A travers les siècles, ce monument s'est transformé en forteresse royale puis en caserne de conscrits : chaque période de son histoire a laissé autant d'indices semés au fil du temps.

Nous passons la Porte Saint-Pierre,

puis, aboutissons sur l'esplanade.

Chapelle Saint-Georges du 15° siècle

La Salle de l'Echiquier était une grande salle de réception du château qui présente une belle façade dans le style des églises romanes du 11e siècle. La salle est construite vers 1098, probablement pour les réceptions de la cour de Guillaume le Roux, fils et héritier de Guillaume le Conquérant sur le trône d’Angleterre (1087-1100). Il est possible qu’elle remplace des aménagements plus anciens. Au cours de l’époque moderne, elle sert d’entrepôt de matériel militaire.

De là, nous avons des belles vues sur la ville.

L’enceinte du Donjon abrite plusieurs bâtiments. Vers 1120, Henri Ier Beauclerc (1100-1135), fils et héritier de Guillaume le Conquérant, fait ériger une grande tour de style anglo-normand, mesurant environ 25 mètres de haut pour 27 mètres de côté.

Après la conquête des forteresses normandes en 1204, le roi de France Philippe Auguste renforce la défense avec une muraille flanquée de quatre tours d’angle. Un profond fossé est creusé autour, transformant l’ensemble en une fortification autonome au nord du château.

La destruction du Donjon, ordonnée en 1793 pendant la Révolution française, ne s’achèvera qu’au début du 19° siècle. Les fouilles archéologiques menées dans les années 1950-1960 ont permis de mettre au jour les vestiges enfouis.

Balade dans le parc du château.

Sculpture Lou de Jaume Plensa.

Nous descendons dans le quartier Vaugueux, un quartier historique aux maisons moyenâgeuses en pierre de Caen, mais aussi coin hyper tendance. La rue du Vaugueux vit au rythme des soirées caennaises avec sa place historique, ses ruelles pavées, ses restaurants et bars,… Nos amis nous apprennent qu’Edith Piaf, enfant, venait rendre visite à ses grands parents qui y tenaient un café. Nous y trouverons notre bonheur dans la pléiade des restaurants des lieux.

Après cet agréable intermède, nous passons près du port de plaisance qui s'étend sur le canal de Caen à la mer depuis l'embouchure de l'Orne à Ouistreham jusqu'à la ville de Caen.

La Tour Leroy est la seule tour haute de Caen. Elle marquait à l’époque l’entrée dans la cité par voie fluviale. C’est d’ailleurs le dernier vestige médiéval qu’il reste dans le quartier du Port.

Nous arrivons près de l'église Saint-Jean.

Elle penche mais ne tombe pas. Elle a souffert mais ne s'est pas effondrée. Bâtie sur un sol marécageux, Saint-Jean présente depuis l'origine une forte inclinaison. Cette "tour de Pise caennaise" a donc déjà fait l'objet d'importants travaux de consolidation et de reconstruction : bien qu'éventré en juin 1944, Saint-Jean est l'un des rares édifices de ce quartier de Caen à avoir survécu aux terribles bombardements de la Libération. https://caen.fr/

Plus loin, nous visitons l'église Saint-Pierre, un des principaux édifices religieux du centre-ville ancien.

Fondée, d'après la tradition, au 8° siècle, par saint Regnobert évêque de Bayeux, cette église sans transept doit sa magnificence à sa situation dans la ville. Devenue paroisse du port de Caen, elle bénéficie des largesses de ses fidèles dont les donations permettent agrandissements et embellissements successifs. L'édifice actuel présente les évolutions de l'architecture normande du 13° au 15° siècle. Célèbre pour son clocher sommé d'une imposante flèche de pierre reconstruite à l'identique après la guerre, elle l'est également pour son chevet reconstruit sur pilotis dans la première moitié du 16° siècle et orné d'un abondant décor de style italien. https://caen.fr/

Nous flânons dans les ruelles et leurs maisons à pans de bois, aux sculptures et moulures qui habillent leurs façades. Même si elles étaient bien plus nombreuses à l’époque, Caen a su garder quelques maisons à pans de bois.

Nous avions déjà visité l'Abbaye aux Hommes lors d'une visite précédente il y a ....ouh là là, quelques années.

Donc, nous prenons la direction de l'Abbaye aux Dames ou abbaye de la Sainte-Trinité, fondée vers 1060 par Mathilde de Flandre, duchesse de Normandie, reine d'Angleterre et épouse de Guillaume le Conquérant, l'Abbaye aux Dames est consacrée le 18 juin 1066 à la Sainte Trinité.

Son abbatiale est un chef d'œuvre de l'art roman normand. La Reine Mathilde repose dans le cœur de l’église. Le couvent reconstruit au 18°siècle abrite aujourd'hui le siège du Conseil régional de Normandie. Bordée par un parc de cinq hectares, l'Abbaye aux Dames constitue un ensemble patrimonial et paysager remarquable.