Italie - 4 - Pise - Toscane

Une sacrée journée nous attend avec la découverte de Pise et sa célèbre tour, mais pas que...😊😊😊

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C'est au Moyen-Âge que Pise devient une république maritime indépendante. Au 11°s, son port de commerce est extrêmement actif et la ville atteint son apogée dans la première moitié du 13°s. En août 1284, la bataille de la Méloria voit l'anéantissement de la flotte pisane, Pise est ruinée et est absorbée par Florence en 1406.

Les Médicis lui portent une attention particulière, réorganisent son université, et au 16°s. , la ville connaît un renouveau essentiellement dans le domaine scientifique.

Tout le monde connaît au moins un célèbre pisan, si, si : Galilée, mathématicien, géomètre, physicien et astronome du 17°s.

Le style pisan pourrait se résumer à des architectures insolites, une grande ornementation, des alternances des marbres blanc et vert, des façades avec des éléments sculptés ou incrustés de motifs de marbre de couleur ou de céramique.

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Nous allons découvrir cette ville avec Simonetta notre guide locale.

Nous longeons les remparts et empruntons une petite porte et aboutissons pas loin du Baptistère.

Les remparts@enrouteavecjoetdany

                                                      

Et voilàààà, le Baptistère@enrouteavecjoetdany

Les bâtiments les plus majestueux de Pise sont le Duomo, le campanile et le Baptistère datant des 12° et 13° siècles, édifiés pendant la prospérité de la cité.

Campo dei Miracoli@Guides Voir

Nous voilà sur la fameuse Piazza dei Miracoli, mais nous ne serons pas seuls, loin de là. Ouh là là. Sur cette  grande esplanade sont rassemblés, dans une magnifique harmonie les quatre édifices composant un ensemble monumental célèbre dans le monde entier. Les bâtiments de marbre blanc se dressent fièrement sur cette piazza bordée sur deux côtés d'une enceinte crénelée de briques rouges datant du milieu du 12° siècle.

Le Duomo@enrouteavecjoetdany

Nous débutons notre visite par le Baptistère, qui est un élégant édifice élevé sur un plan circulaire dont la circonférence atteint près de 110 mètres et a une hauteur d'environ 55 mètres. Sa construction commencée en 1153, un siècle après la cathédrale, durera environ 250 ans. Un dôme couvrant l'édifice, se termine en forme de petite pyramide tronquée coiffée d'une statue de Saint Jean-Baptiste. Les portails sont richement décorés, encadrés de colonnes remarquablement sculptées de motifs de feuillages. Sur le linteau, sont représentés des épisodes de la vie du saint, mais aussi Jésus, la Vierge, les apôtres...

Le Baptistère@enrouteavecjoetdany

Portail d'entrée@enrouteavecjoetdany

Détails@enrouteavecjoetdany

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Nous pénétrons à l' intérieur, et nous sommes frappés par son diamètre de 35 m, mais aussi par sa noblesse, sa luminosité et son excellente acoustique. Une alternance de bandes de marbre clair et sombre accentue la sobriété de la décoration, des colonnes, des chapiteaux sculptés, le tout formant un harmonieux décor.

A l'intérieur@enrouteavecjoetdany

Au centre, une cuve baptismale octogonale datant de 1246 servait aux baptêmes par immersion. Derrière celle-ci un autel dans le même style.

La cuve baptismale@enrouteavecjoetdany

Détails d'un panneau en marbre sculpté@enrouteavecjoetdany

L'autel@enrouteavecjoetdany

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Soudain, le silence, une employée nous fait une démonstration de l'acoustique. Elle lance un cri, qui se répète. C'est impressionnant cet écho. Quelle pureté.

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Il y a également une grande chaire à prêcher de Nicola Pisano (1260) en marbre sculpté de scènes de la Vie du Christ, plus sobre que celui de la cathédrale.

La chaire@enrouteavecjoetdany

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Détail d'un pied de colonne@enrouteavecjoetdany

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A gauche de l'entrée, un escalier, je grimpe à l'étage. De là-haut, la vue sur le plan circulaire, la cuve et le sol en céramique est superbe.

Pas mal, hein...@enrouteavecjoetdany

A droite de l'entrée, on devine la porte qui mène à l'escalier@enrouteavecjoetdany

La cuve baptismale @enrouteavecjoetdany

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Mais surtout, par une mini fenêtre, la vue sur le Duomo et la Tour est tout simplement magnifique.

Vue sur le Duomo et la Tour@enrouteavecjoetdany

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Nous nous dirigeons vers le Duomo, très belle cathédrale dont l'élégante façade de marbre blanc de Carrare est ornée de marqueteries en forme de nœuds, de fleurs et d'animaux, et d'incrustations de grès de couleur et de majolique (faïence italienne de la Renaissance).

C'est grâce au butin conquis sur les Sarrasins en Sicile qui permettra de financer la construction de ce somptueux édifice. Commencée en 1063, l'édification s'achèvera au milieu du 12°s.

Le Duomo@enrouteavecjoetdany

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Sur la façade, des portes de bronze, fondues en 1602, ont remplacées celles d'origine détruites par un incendie à la fin du 16°s; elles représentent les vies de la Vierge et du Christ. La plus célèbre est celle de San Ranieri qui s'ouvre sur le transept droit, avec d'admirables vantaux romans en bronze.

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L'intérieur est très imposant avec ses 100 mètres de long, ses 5 vaisseaux, son abside profonde, son transept à triple travée et sa coupole légèrement ovale. Très vaste, en forme de croix latine, la cathédrale produit une forte impression avec sa longue nef, son transept puissant, mais aussi son superbe plafond à caissons en bois doré.. 

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Détails du plafond@enrouteavecjoetdany

                                                         

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Le Christ pantocrator (Christ en gloire) à la voûte de l'abside, est une mosaïque datant du début du 14°s. Les fresques de la coupole sont postérieures à l'incendie  de 1595.

Des fragments du dallage du 11° s subsistent sous la coupole.

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Dallage du 11° siècle@enrouteavecjoetdany

            

Giovanni Pisano, le fils de Nicola, a travaillé près de 10 ans sur la splendide chaire  (1302-1311), qui est un chef d'oeuvre de puissance et de légèreté. La cuve est soutenue par des colonnes de porphyre et par cinq piliers ornés de statues.

La chaire@enrouteavecjoetdany

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Nos yeux sont étonnés par le contraste avec l'autel moderne et la chaire à prêcher hyper moderne qui a coûté 1.000.000 d'euros, et bin....comment dire???? 

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L'autel@enrouteavecjoetdany

Nous terminons notre visite dans le Duomo.

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Madonna delle Grazie par Andrea del Sarto@enrouteavecjoetdany

Un petit tour sur les extérieurs.

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Qui voilààààà???@enrouteavecjoetdany

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Nos pas nous conduisent  à la célébrissime Tour penchée, dans son écrin de dentelle sur la belle Piazza dei Miracoli, et  même si on a déjà vu des photos, elle est surprenante de beauté.

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Des fondations peu profondes, et la composition du sol, sensible aux variations d'humidité ont fait pencher tous les édifices du Campo dei Miracoli. Mais aucun ne penche comme la Torre Pendente. Commencée en 1173, ce campanile pencha avant même l'achèvement du troisième étage.

La tour a une belle architecture cylindrique à la façon des tours byzantines, elle possède six étages de galeries qui, en raison de l'inclinaison, semblent se dérouler en une légère spirale. Au niveau inférieur, des arcades aveugles, décorées de losanges est dans le pur style roman pisan. Six des huit étages sont ornés de délicates arcades de marbre blanc. La tour ne possède qu'un escalier en spirale, de 293 marches. L'étage qui renferme les sept cloches, est d'un diamètre plus réduit que les sept autres. Ajouté en 1350, il porte la hauteur totale à 54,5 m.

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Derrière la tour...@enrouteavecjoetdany

On a l'impression qu'elle est droite...@enrouteavecjoetdany

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Mais il est temps d'aller déguster notre succulent repas pisan composé de brushetta, de filet de rouget aux gnocchis, d'une daurade aux légumes. C'était au Nando, Via Contessa Matilde, derrière la Piazza dei Miracoli.

Par la suite, en guise de digestion, nous nous promenons dans les rues et ruelles pittoresques.

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Nous aboutissons sur la Piazza dei Cavalieri, au coeur de la cité médiévale et, de nos jours le coeur du quartier étudiant. Cette place est restée l'un des lieux les plus nobles et les mieux préservés de Pise. C'est là qu'en 1406 est annoncée la fin de la République pisane. Cosme I° transforme l'aspect de la place et fait élever par l'architecte Vasari des bâtiments destinés aux Chevaliers de Saint-Etienne, un ordre sacré et militaire fondé en 1562.

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La place est dominée par le Palazzo dei Cavalieri, dont la longue et surprenante façade, légèrement incurvée, est couverte d'une décoration en graffitis de grotesques et de feuillages. Une frise de niches abritent les bustes de six Médicis, grands-ducs de Toscane. Des écussons aux six boules, et la croix des Chevaliers décorent également la façade. le palais est actuellement le siège de la très prestigieuse Scuola Normale Superiore, l'Ecole normale créée par Napoléon I°. Quel bâtiment époustouflant.

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Devant le perron, se dresse la statue de Cosme I° de Médicis.

Cosme I°@enrouteavecjoetdany

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Le Palazzo dell'Orolagio ( palais de l'Horloge) est reconstruit en 1607 par Vasari sur deux bâtiments anciens et abrite une bibliothèque. Dans cet édifice sont incorporés les restes d'une tour et l'ancienne prison, ainsi qu'une horloge.

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Nos pas nous mènent sur une petite place avec l'église de San Sisto . C'est une église médiévale de style roman pisan en pierre et céramique construite en 1133. Elle possède une décoration typique en bassin de céramique.

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Nous atteignons la Via Santa Maria et nous nous dirigeons doucement vers le Duomo.

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Arrivés sur la place, nous essayons de grimper dans la Tour, mais la file nous décourage un peu.

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Bon, on s'était dit, on ne fait pas LA photo, comme tout le monde..., et zut, on l'a fait😂😂😂 mais nous ne sommes vraiment pas doués, ha ha ha.

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Nous nous dirigeons alors, vers l'Ancien Hôpital qui est la billetterie principale pour toutes les visites du site. 

C'est devenu le Museo delle Sinopie, (ébauches préparatoires des fresques) où furent déposées et restaurées les fresques du cimetière.

Museo delle Sinopie@enrouteavecjoetdany

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Nous choisissons d'aller visiter le Camposanto, l'ancien cimetière qui renferme des sarcophages antiques et paléochrétiens.

Camposanto@enrouteavecjoetdany

Il y a eu de gros problèmes pendant la seconde guerre mondiale, le toit en zinc a fondu lors d'un incendie provoqué par les bombardements de 1944, et cela a fortement endommagé les fresques murales.

On les a prélevées des murs pour partir à la restauration au Musée des Sinopies, créé pour l'occasion.

Sa construction a  débuté en 1277 et a été finalisé au 15°s. Il a été conçu à l'origine, comme un grand vaisseau de cathédrale dont la nef centrale serait restée à ciel ouvert. Donc, il ressemble à un vaste cloître, avec des hautes arcades romanes transformées au 15°s. en fenêtres gothiques à quatre baies. Au centre, le Camposanto (= champ sacré).

Le cloître@enrouteavecjoetdany

Vue sur la chapelle del Pozzo@enrouteavecjoetdany

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Vue sur le Baptistère@enrouteavecjoetdany

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Dans les quatre galeries, des superbes fresques du 14°s. décoraient les murs. Des fresques de Taddeo Gaddi, Buonamico Buffalmaco, etc. Parties à la restauration, les archéologues ont trouvé les esquisses des peintures en couleur rouge.

Les dernières fresques restaurées sont revenues à leur place en 2017.

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Fresque de Taddeo Gaddi@enrouteavecjoetdany

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Buonamico Buffalmaco@enrouteavecjoetdany

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Quelle merveille, des superbes fresques...

Les galeries sont pavées de 600 pierres tombales, et possèdent de très beaux sarcophages.

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Les chaînes fermaient autrefois le port@enrouteavecjoetdany

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Mais quel magnifique cloître. Quelle belle découverte.

Nous sommes vraiment ravis de notre visite.

Nous retournons vers la Tour mais la file est toujours importante. Nous nous baladons sur cette très belle place.

Malheureusement, nous n'aurons pas le temps de nous rendre jusqu'à l'Arno et de visiter d'autres musées et églises.

Nous prenons la route de retour et après une balade dans le parc des Thermes, et un pti verre, nous allons encore manger, ha ha. Encore un très bon repas à l'hôtel Toretta arrosé d'un vin...toscan....

Parc des Thermes@enrouteavecjoetdany

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Demain, encore une très belle visite à Sienne nous attend...